Cette stratégie en quelques mots 

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C’est quoi ? Susciter l’intérêt du pratiquant et lui permettre de trouver du sens dans les apprentissages. 

Pour qui ?  Les pratiquants et ou bénévoles qui ont une attitude de retrait par rapport aux activités proposées. 

Pourquoi ?  Pour permettre aux pratiquants d’orienter leur attention, favoriser l’effort et la persévérance.  

Ce que cela signifie pour les encadrants, c’est qu’il s’agit de créer un cadre de pratique engageant aidant les pratiquants à se projeter dans l’activité. 

Avantages 

Cette motivation est durable et peut être impulsée par de petites touches, sans nécessairement se lancer dans de grands projets. Quelques adaptations sensibles aux besoins de chacun suffisent parfois pour relancer la motivation. 

Point de vigilance 

Lorsque l’on court après la motivation de nos adhérents, nous pouvons perdre de vue la pratique, qui doit rester au cœur de l’activité. Attention donc à ne pas perdre de vue l’objectif d’une activité motivante. 

Pour la petite histoire… 

Les théories sur la motivation ont largement évolué au fil du XXe siècle, au fur et à mesure des nouvelles découvertes en psychologie. Au début du siècle, largement marqué par le courant behavioriste, la motivation est perçue comme externe à l’individu. Elle serait suscitée et maintenue par le contexte (récompense, punition). On parle alors de motivation extrinsèque. 

Peu à peu, les recherches en psychologie se sont détachées du behaviorisme. Deux chercheurs Edward Deci et Richard Ryan ont postulé que notre motivation, au contraire, venait de l’individu et pouvait même être amoindrie par les récompenses. Elle naît lorsque l’on pratique une activité qui répond à nos besoins fondamentaux. Elle ne peut être efficacement contrainte par le contexte. Elle est intrinsèque.