Apprendre à apprendre

CETTE STRATÉGIE EN QUELQUES MOTS:

C’est quoi ? Amener le pratiquant à prendre conscience des raisons qui ont permis ou empêché une réussite. Favoriser la métacognition, cela signifie « ménager des temps pour que les pratiquants réfléchissent à ce qu’ils·elles ont appris, à leurs progrès, leurs difficultés et la façon de les lever ».

Pour qui ? Les pratiquants et ou bénévoles qui persévèrent dans des stratégies de travail inefficaces.

 

Pourquoi ? Pour permettre d’évaluer plus facilement la progression, identifier ce qui lui pose des défis et, s’il n’est pas capable de trouver des solutions, à chercher de l’aide.

Ce que ça signifie pour les encadrants, c’est que cela nécessite de concevoir un déroulé de séance qui permettra régulièrement aux pratiquants de prendre de la hauteur. Idéalement, à chaque étape de l’activité proposée, donner l’occasion aux pratiquants de réfléchir sur leur apprentissage. 

Avantages 

Un chercheur néo-zélandais du nom de John Hattie s’est attaché à comparer des centaines d’études et synthèses d’études menées sur l’efficacité des pratiques pédagogiques. Il en ressort que favoriser la métacognition, c’est « un des meilleurs outils pour faire progresser un individu et les rendre autonomes. » (Hattie, 2015)  

Point de vigilance 

C’est une pratique qui demande du temps, elle peut donc vite sembler chronophage et superflue. On peut la pratiquer par petites touches au début, le temps de ritualiser ces moments de réflexion.

Pour la petite histoire… 

Le mot technique, c’est métacognition : le processus par lequel nous prenons conscience de notre façon de penser, de nos savoirs. 

C’est un des apports de la psychologie cognitive.